Le 2 février, c’est la Chandeleur!

« Présentation du Seigneur au Temple, Rencontre du Christ et de son peuple dans la personne du vieillard Syméon, Purification rituelle de Marie, Chandeleur ou fête de la lumière, tels sont les thèmes multiples de la célébration qui, quarante jours après Noël, clôture les solennités de la Manifestation de Dieu aux hommes en son Verbe fait chair. »
C’est en ces termes que le Missel Romain présente cette fête liturgique (p.625). Et comme vous le savez, à cette occasion, des cierges sont bénis et sont offerts pour accompagner certains moments de notre vie chrétienne : réception de la communion à domicile, célébration de l’Onction des malades, temps de prière familial ou personnel.
C’est un symbole humble et discret, mais combien significatif, le cierge brûle et se consume tout en éclairant, à la manière de nos vies qui doivent se consumer tout en éclairant le monde qui nous entoure. Ce cierge nous rappelle le don de soi qui doit marquer chaque vie chrétienne et chaque vocation.
Dimanche 5 février, nous profiterons de cette fête pour échanger des cierges. Une façon d’inaugurer les célébrations entourant le 325e de notre paroisse Notre-Dame-de Foy. Par ce rite de lumière, nous rappellerons qu’une première flamme a été à l’origine de plusieurs autres. Notre-Dame-de-Foy a donné naissance à d’autres communautés au fil des années. Des communautés qui, chacune à leur façon, ont marqué l’histoire. Aujourd’hui, ces flammes reviennent à leur source, mais la véritable source demeure le Christ Lumière du monde.
« Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. » (Jean 8,12)
Depuis 1698, au gré de l’histoire, la flamme s’est partagée et a voyagé au milieu de notre société. Nous contemplons la luminosité qu’elle a répandue tout ce temps et nous rendons grâce pour ceux et celles qui l’ont portée et entretenue. Aujourd’hui, nous sentons le besoin d’unifier ces flammes pour y voir une force nouvelle et une ardeur toujours présente.
Heureux ceux et celles qui ont propagé la lumière de la foi chrétienne. Heureux ceux et celles qui aujourd’hui reviennent pour trouver auprès de la flamme première la chaleur du réconfort et le courage d’un nouveau départ.
Abbé Pierre, curé
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