Carême de partage 2025

En cette année jubilaire 2025, nous sommes toutes et tous appelés à être des « Pèlerins d’espérance ».
Semaine du 23 mars:
Dette externe et dette écologique : Qui doit à qui ?
Le Pérou est confronté à une crise de la dette écologique car les industries extractives, souvent détenues par des étrangers, pillent ses ressources naturelles, portant atteinte à l’environnement et aux droits humains.
Ces industries contribuent à l’enrichissement injuste du Nord aux dépens du Sud. Ainsi, alors que les pays du Sud contractent des dettes financières qui les appauvrissent encore plus, le Nord leur doit une dette écologique croissante qui n’est jamais réglée.
Nos partenaires, la Commission épiscopale d’action sociale (CEAS) et l’Institut Bartolomé de Las Casas (IBC) travaillent en étroite collaboration avec les communautés touchées, plaidant en faveur de la justice et d’alternatives durables. Nous sommes invités à les soutenir par l’intermédiaire de Développement et Paix.
Ce Carême, découvrez le travail de CEAS et IBC en lisant notre Mini-magazine et en visionnant notre vidéo témoignage à devp.org/careme.
Revendiquer des politiques plus justes en Tunisie
La mauvaise gestion des ressources et les conditions internationales injustes piègent la Tunisie dans l’endettement. Soutenons le partenaire de Développement et Paix – l’Observatoire Tunisien de l’Économie (OTE), membre de Caritas Canada, qui travaille à favoriser un développement durable qui bénéficie à toutes et tous.
Ce Carême, découvrez le travail de OTE en lisant notre Mini-magazine à devp.org/careme/ressources.
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Les évêques du Canada nous invitent à répondre à l’appel du pape François en signant la pétition mondiale Transformer la dette en espoir. Cet appel s’inscrit dans la tradition de l’année biblique du jubilé au cours de laquelle les dettes étaient annulées, les esclaves libérés et la terre laissée en repos.
« La dette n’est pas seulement un fardeau économique, c’est une crise morale. La tradition du Jubilé nous appelle à agir avec compassion en redonnant l’espérance à ceux qui sont opprimés par la dette. Alors que nous entrons dans l’année du Jubilé, nous devons transformer la dette en opportunités de justice et de renouveau.»
Ce sera possible « si nous sommes capables de retrouver le sens de la fraternité universelle, si nous ne fermons pas les yeux sur le drame de la pauvreté croissante qui empêche des millions d’hommes, de femmes, de jeunes et d’enfants de vivre d’une manière digne de l’homme. Je pense en particulier aux nombreux réfugiés contraints d’abandonner leurs terres. Que la voix des pauvres soit entendue en ce temps de Jubilé qui, selon le commandement biblique, rend à chacun l’accès aux fruits de la terre » (Lv 25, 6-7). François.
- Le coût de la dette dépasse les dépenses essentielles : 48, c’est le nombre stupéfiant de pays en développement dépensant plus pour le paiement des intérêts de la dette que pour la santé ou l'éducation, ce qui ne fait qu'aggraver les inégalités et la pauvreté.
- La dette au détriment de la santé et de l’éducation : Plus de 3,3 milliards de personnes vivent dans des pays où les gouvernements consacrent plus d'argent au remboursement de la dette qu'aux services essentiels tels que la santé ou l'éducation.
- Le coût de l'emprunt est injuste et insoutenable : Les pays en développement sont confrontés à des taux d'emprunt 2 à 12 fois supérieurs à ceux des pays riches, ce qui les enferme dans un cycle d'endettement.
Nous serons porteurs d’espoir en demandant l’annulation des dettes extérieures injustes et insoutenables.
Pour en savoir plus sur la campagne Carême de partage 2025 de Développement et Paix - Caritas Canada, cliquez ici ou visionnez la vidéo :
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